Le sirop d'érable est l'une des douceurs les plus emblématiques du Canada, apprécié pour sa saveur unique et son...
L'histoire du sirop d'érable
L'histoire du sirop d'érable
La grande histoire de l'érable, en lien direct avec celle du Québec d'hier à nos jours. Les peuples amérindiens habitants originel du Québec avaient de nombreuses légendes pour expliquer la provenance du sirop d'érable. Les indiens avaient compris les bienfaits de l'érable bien avant l'arrivée des colons.
La coutume de récolter la sève d'érable et la faire chauffer pour obtenir du sirop d'érable nous vient des Amérindiens.
Des premiers colons aux acériculteurs
D'après différentes sources historiques, on sait qu’entre 1535 et 1542, Jacques Cartier et ses acolytes ont été intrigués par un arbre qui ressemblait à un gros noyer, mais qui était en réalité un érable. Quand ils le coupèrent de l'eau d'érable jaillit de l’arbre en abondance. Quand ils goûtèrent cette eau, ils ont retrouvé un bon goût de vin. Selon les dires des anciens en 1557, un Amérindien avait expliqué que cet arbre portait le nom de couton.
Il faudra attendre une cinquantaine d'années avec la venue de Marc Lescarbot, écrivain et voyageur, pour avoir un autre témoignage sur l'eau d'érable. Il décrit avoir vu des Amérindiens cueillir et ce qu'il a appelé la distillation de l'eau d'érable. Il nous rapporte également que ces Amérindiens utilisaient des pierres chaudes pour effectuer la cuisson des aliments. Quelque temps plus tard, un missionnaire, nous rapporte l'utilisation de la sève d'érable par les Amérindiens. Il décrit ce breuvage comme une chose qui fortifie. L’idée de cette boisson qui redonne des forces est aussi présente en 1634, décrit par Monsieur Lejeune, qui nous raconte que lors d'une terrible famine la population mangeait de l'écorce d'érable afin de combattre la faim. Il compare l'eau d'érable à un sucre doux et savoureux comme le miel.
Au 17e siècle, beaucoup de témoignages affluent concernant l'eau d'érable, confirmant ainsi la lente évolution de la consommation du sirop d'érable. À la fin du 17e siècle, et au 18e siècle, les premières sources sur l'exportation du sucre d'érable en France se font de plus en plus nombreuses. Cela coïncide également avec l'augmentation des consommations de sucre en Europe, nous sommes néanmoins très loin de la généralisation de l'utilisation du sucre. En effet, à cette époque le sucre est un produit réservé aux notables. On note néanmoins, que la culture de la canne à sucre est en pleine expansion dans les Antilles et au Brésil et la demande pour le sucre ne cesse d'augmenter.
On apprend également que le roi Louis XIV raffolait des dragées au sucre d'érable, C'est une femme canadienne qui lui fournit les dragées. Ce qui est le plus marquant pendant ce siècle des lumières, c'est le regard de la science sur les vertus de l'eau d'érable et du sucre d'érable, la consommation est maintenant généralisée en Nouvelle France comme en atteste le biologiste Pehr Kalm.
En 1708, Monsieur Diereville, nous explique avoir étudié les techniques d’entaillage des érables utilisées par les Amérindiens. Les Amérindiens effectuaient une incision de 4 pouces à coup de hache pour insérer un bout de bois en forme d'auge, l'eau coulait ainsi dans un récipient.
L'eau d'érable, le sucre d'érable et l'érable à sucre obtiennent ainsi leurs lettres de noblesse grâce aux études de nombreux scientifiques. Ils arrivent notamment à expliquer le processus naturel, chimique et physique qui survient dans l'érable pour la production de sucre. Les premiers travaux sur les bénéfices de l'érable sur la santé sont également réalisés.
La production du sirop d'érable
Le 19e siècle sera celui de l'évolution des techniques d’entaillage et de récolte de l’érable. La production évoluera au fil des ans vers le modèle que nous connaissons aujourd'hui. Au début des années 1950 on découvre une méthode révolutionnaire permettant la conservation du sirop d'érable, dans le même temps est inventé le beurre d'érable et la conserve de 540 ml toujours en usage aujourd'hui la fameuse canne.
Au début des années 1920 le sirop d'érable est classifié en 5 catégories. Au cours de la deuxième partie du 20e siècle les consommateurs remplacent très progressivement le sucre par le sirop d'érable.
Au 21e siècle, l'innovation et la recherche vont découvrir une nouvelle molécule appelée le Quebecol, une molécule propre au sirop d'érable.
Le phénomène de la coulée
L'érable transforme en sucre k'amidon constitué au cours de sa croissance par le phénomène de photosynthèse. C'est alors que cette substance se mélange à l'eau qui est absorbée par les racine de l'arbre. On obtient alors une eau légèrement sucrée. A la venu du printemps, l'eau qui se trouve dans les racines et le tronc prend de l'expansion et provoque une forte pression à l'intérieur de l'érable. L'alternance du gel et dégel favorise la coulée de l'eau d'érable.
Produit associé
Sirop d'érable ambré 1 Litre en cruchon
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