Le sirop d'érable est l'une des douceurs les plus emblématiques du Canada, apprécié pour sa saveur unique et son...
Venez découvrir les merveilleux jardins de sculptures au Canada
L’art en plein air est une pratique courante Canada pour promouvoir les artistes locaux et internationaux. Dans cette pratique, les jardins de sculptures sont les plus appréciés du grand public.
Les jardins de sculptures au Canada : Art en plein air
En plein cœur d’un jardin de sculptures, on peut apercevoir entre autres d’immenses bottes formées de tiges d’acier et remplies d’immenses cailloux réalisés par l’artiste David Moore. On peut aussi admirer un ensemble de colonnes en béton construit par Robert Roussil en hommage à René Lévesque. Ou bien « Le déjeuner sur l’herbe », une sculpture ludique réalisée par Dominique Rolland composée d’une assiette avec du pain et du formage, une bouteille, un bouchon, une chaussure pour femme, mais aucun invité.
Au fil des années, la collection du parc René-Lévesque s’est de plus en plus enrichie. Cet enrichissement a notamment eu lieu à l’occasion d’une série de symposiums organisés à la fin des années 1980, ainsi que de salons internationaux de sculptures extérieures au début des années 1990. Une grande majorité des sculptures datent donc de cette époque.
Les sculptures en plein air sont très diversifiées avec, par exemple, l’utilisation de divers matériaux tels que l’acier, le calcaire et le granit.
Art en plein air dans le parc du Mont-Royal
Les sculptures du parc du Mont-Royal sont là depuis tellement d’années qu’il est aujourd’hui difficile de les apercevoir. Cela est dû au fait que ces sculptures sont rarement mises en valeur : pas de panneau pour expliquer la présence de ces monuments sur le Mont-Royal, entre la Maison Smith et le lac aux Castors. De même, on déplore la présence plaque individuelle qui permet d’identifier l’œuvre ou l’artiste, ou encore la date de création. Tant de choses qui rendent ces sculptures aujourd’hui presque inintéressantes aux yeux du public.
Quoi qu’il en soit, avec quelques recherches, on a finalement pu identifier ces sculptures. Il s’agit en fait de sculptures créées en 1964, à l’occasion du premier symposium international de sculptures en Amérique du Nord. Entre 23 juin et le 15 août, ce sont 12 sculpteurs provenant de 10 pays qui ont collaboré pour créer des œuvres uniques sous les yeux ébahis du public. Une pratique très représentative de cette époque. Parmi les œuvres créées lors de ce symposium, certaines ont été très bien conservées. C’est par exemple le cas de l’œuvre sans nom du sculpteur indien Krishna Reddy, qui est encore délicieusement érotique. De même pour « Les sœurs cardinales » de l’artiste grec Yérassimos Sklavos, qui est toujours aussi élégante et émouvante que lors de sa création. Ou encore « La force » du sculpteur québécois Armant Vaillancourt, qui reste tout aussi insaisissable qu’à sa création. Cette dernière œuvre abstraite se distingue du lot, car il s’agit d’une structure de fonte peinte en noire, tandis que les autres œuvres utilisent essentiellement de la pierre calcaire ou du marbre blanc.
Au fil du temps, plusieurs œuvres du parc se sont intégrées davantage au paysage. C’est notamment le cas de l’œuvre « Le carrousel sauvage » de l’artiste français Louis Emmanuel Chavignier.
Art en plein air au musée des beaux-arts de Montréal
Le jardin de sculptures du Musée des beaux-arts de Montréal constitue une expérience plutôt urbaine de l’art en plein air, et ce, malgré le fait que le lieu soit entouré par les gratte-ciels du centre-ville. C’est notamment en s’inspirant de ce contraste que l’artiste saskatchewan Joe Fafard a donné naissance, en 2003, à « Claudia », une vache de bronze couchée sur l’herbe du musée des beaux-arts de Montréal.
D’autres œuvres d’art ont également pris place aux abords des bâtiments du musée, dont une maquette 1/6 de la monumentale sculpture de Calder, dans la rue Sherbrooke. Cette maquette, dénommée « L’homme » se situe dans l’île Saint-Hélène.
Les enfants seraient fascinés par « Fanny Fanny », une gigantesque autruche de bronze chaussée de patins à roulettes. Cette autruche a été réalisée par l’artiste marseillais César Baldaccini. On retrouve aussi deux autres sculptures qui représentent assez bien l’élégance de la région : la « Colonne de Buspar », réalisée par le sculpteur néo-écossais Colleen Wolstenholme, et la « Colonne fendue », réalisée par David Nash à partir d’un chêne torréfié.
Art en plein air dans le jardin du crépuscule
Le Jardin du crépuscule est l’endroit qui représente le mieux le Mile-End, un minuscule champ de sculptures mis en place par un artiste local, Glen LeMesurier. Originaire de Gaspésie, LeMesurier s’est installé dans le Mile-End il y a une quarantaine de cela. Il a alors commencé à installer, sans trop de précipitation, ses assemblages de pièces de métal recyclé sur un terrain vague au coin de l’avenue Van Horne et de la rue Saint-Urbain.
LeMesurier travaillait surtout de nuit, ce qui a alors inspiré le nom de « Jardin du crépuscule ». L’arrondissement a donc fini par régulariser la pratique du sculpteur et a officialisé le petit parc de LeMesurier.
Actuellement, le parc compte une cinquantaine de sculptures mélangeant créativité et humour. Le jardin regorge d’une large sélection d’art ludique. À l’origine, Glen LeMesurier a commencé à installer des sculptures sur un minuscule bout de terrain à l’autre extrémité de la voie ferrée du Canadien Pacifique. Elles sont désormais plus d’une vingtaine à pouvoir être admirées par les cyclistes et les randonneurs.
Cette zone est accessible facilement depuis le Jardin du Crépuscule en empruntant la piste cyclable ou le trottoir qui mène au viaduc à la hauteur de la rue Saint-Urbain.
Glen LeMesurier continue de fournir le quartier de sculptures ludiques. Selon lui, lorsqu’il voit une maison dont l’architecture l’intrigue, il toque à la porte et offre aux occupants l’installation d’une sculpture sur le terrain. Pour admirer ces œuvres, rendez-vous sur les rues du Mile-End.
Art en plein air dans les grands jardins de sculptures de l’Ouest
La collection en plein air la plus impressionnante de Montréal se trouve sans conteste à Lachine, répartie entre le musée local, le parc René-Lévesque, et le bord du fleuve. Près de 50 œuvres y attendent les visiteurs, dans un environnement splendide. Les piétons apprécieront particulièrement les sculptures qui entourent le Musée de Lachine, ainsi que la promenade sur la presqu’île du magnifique parc René-Lévesque.
Pour découvrir la collection le long du fleuve, entre le Musée et la frontière de Dorval, la visite en vélo est plus judicieuse, puisque la douzaine d’œuvres est plus éloignée les unes des autres. Cela inclut entre autres l’œuvre illustrée dans ce texte et celle ci-dessous. Pour les intéressés, il existe de nombreux blogs sur Internet où l’on peut trouver un itinéraire d’une journée qui passe par presque toute la collection.
Le Jardin de sculptures de l’Institut Douglas, à Verdun, est l’œuvre d’Edward Cohen, un ancien infirmier de l’endroit passionné d’arts. Il a convaincu de nombreux artistes de léguer une ou deux œuvres afin de créer un jardin paisible pour les malades, ce qui s’est traduit par une vingtaine de dons. Depuis 2011, aucune œuvre n’a été ajoutée. Il semblerait que l’Institut aurait besoin d’un nouveau représentant. Quoi qu’il en soit, le Jardin est toujours très agréable, en plus d’être tout près de la rive.
icon
Expédition gratuite
Pour les commandes supérieures à 44€
icon
Expédition à l'international
Taxe et douane comprise
icon
Service Client 7/7
Réponse rapide à vos demandes
icon
Paiement sécurisé
Garantie d'achat en toute sécurité
Laissez un commentaire
Connectez-vous pour publier des commentaires